Pharosition

Sorti de vieux cartons refermés depuis presque deux décennies... Remuer la poussière est parfois très étrange. 1994, un collégien déjà un peu... Mais tout ça c’est à cause de François Y. qui m’a appris à ouvrir les yeux et à aller voir derrière les mots si j’y suis...

Toi ô phare
Tu te meurs dans mon âme
Perdu à vie.
Sarbacane.
Toi, l’étranger des manoirs
Où es-tu grand savant ?
Un grand jour pour les grands
Mais une âme d’enfant
Chamelle
Toi, image, tu te surprends à penser
Sur les sens de la vie
D’un vent perdu dans l’enfance
Qui se noie d’impatience
Mais où vas-tu grand Bouddha,
Toi perdu dans l’histoire
Ta famille quelle qu’elle soit
S’est permis pour y voir
D’ouvrir ta mémoire
Pour n’en faire que du noir.
Mais toi chien sauvage
Je te le jure
Tu n’es pas un point noir
Sur la règle de la mort
Alors vois-tu ce que tu es
Un vieux tronc plein d’idées
Où vis-tu, déçu d’aventures de l’armée de casqués
Tu n’as rien empêché
Si ce n’est la fatalité
De ce ciel vert de noir
Jauni par la lueur de la rouge clarté
D’un enfant trop gâté qui a vu arriver
La naissance d’un vers
Fait sans crainte et sans peur
De fil mince et de singe.

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