Mercredi
- La mesure se crédite sur les deniers caducs.
- Si le banquier est un coureur, son ventre recule de six pas.
- Seuls les habitants du journal traverse subissent les limbes.
- Les yeux au centre de verre se marchandent à prix de vieux.
- Les lunettes carrées deux fois fois fouettées se chantent faux.
- À quatre-vingt seize œufs, l’attrape-gouffre terrestre.
- La radicalités des échos ne rattrapera pas le livre à venir.
- Le cheval mort au fond de la rivière se prend à rêver de l’ours.
Jeudi
- Quand tout prend l’escalier vers l’élégance.
- La vrille est composée de chevaux noirs qui s’enchantent.
- Les lumières du jeu n’éclairent que les éclaboussures sur les vitraux.
- Le danger vient des machines grignotées par les marteaux.
- Les derniers charmes pulsés sont comme une décroissance du mal.
- L’envers vit sur ses acquis de dernière minute.
- Même les récoltes muselées sont susceptibles de pourrir.
- Rien ne cache les dominantes.
Vendredi
- Il y a toujours beaucoup à dire, seulement les doigts ne sèment pas.
- Il n’y a pas de joie lorsque l’on a le cou noué autour des piliers de comptoir.
- Je m’épuise à divulguer un peu de sang dans les danses médiocres.
- Le silence repasse sur des nervures qui ne connaissent pas le soleil.
- Le terminus s’entend au loin, même avec une cataracte.
- J’ai oublié de défaire mes lacets en soulevant mon ventre et j’ai glissé.
- Rien ne se transforme plus qu’une claque prise en digérant.
- La douleur s’achète unilatéralement, mais elle divise.
Samedi
- Le journal traverse incertain, sur un retour inhabitué.
- Des destinations vapeurs et bouleversées.
- On ne peut penser à rien d’autre qu’à un univers plat et sans velours.
- L’horizon ne ménage pas sa froideur, il faudra se battre sans rire.
- Le défi des comptes et des chiffres mal lunés.
- Pas un chemin offert aux diables sans queue, malgré le velours.
- Bras lourd sur pieds de métal : le rabat ours se repose.
- L’arbre n’est plus très loin, il nous suit.
Dimanche
- Ce qui, entre les mains, est aussi chaud qu’une rafle de nicotine.
- L’addiction à l’image, révélation truffée.
- La démangeaison, le livre impossible à venir, le livre infini.
- De la vision et du regard, les histoires qui montrent ce qu’elles racontent.
- L’ombre du choix est un prétexte à la déflagration.
- L’instauration des couleurs passe par le renoncement.
- Si l’incalculable surdité se pense si tard, c’est par hasard.
- Le départ se décompose de foi.
Lundi
- Les réponses les plus justes ne nécessitent pas de questions.
- Sous l’ombre du doute, se plante la détermination.
- Le choix qui n’en est pas un, une violence qui court entre les jambes
- Dans un peu plus d’un mois, grotesque et involontaire. Combien de temps avant le grain ?
- Découragement impropre à la tragédie, le seul dévouement est aux arts d’être.
- Il s’y planque des cataplasmes.
- Le 31 août, jour de débâcle (pour qui ?) et des affirmations confinées.
- Est-ce une question de taille de chaussures ?
Mardi
- Il est parfois des trains dont on se demande le wagon.
- Et la glissage se fait en aveugle, vers des arbitrages tendancieux.
- Les plâtres se défient silencieusement. Et alors ?
- Le décentrement a deux conséquences : la fixation, la mort.
- La même question et son corollaire informulable : la repense connue.
- Peur du vide, peur du vide, peur du vide.
- Va-t-on me demander de dire "Osiris" ?
- Il faudra bien, à un moment, me décider à vitrifier la coquille.