Mercredi
- Même le déluge a les yeux plus gros que le ventre.
- En y regardant de plus près, on s’aperçoit que les clés ne sont pas celles de notre jardin secret.
- Le livre à venir habite un sous-sol inconnu.
- Les platistes doutent de l’existence des ours.
- Les lignes de fruits se croisent, le danger est fragmenté.
- Si les chênes se cassent, l’œuvre bourgeoise cesse de se défendre.
- Il n’y a aucune piste à suivre, à part celle du miel.
- Sur les mains, la piste colle comme un coup d’épée dans une chambre à air.
Jeudi
- Le jour se lève sur un nouveau loup-garou.
- Les murailles dans la tête comprennent leur porosité.
- Le sol, sous les oreilles, possède une voix impénétrable.
- Les arcs tendus entre les sphères sont insolubles.
- Le travail gâché des videurs me tend la perche.
- Cette perche est limpide.
- On interdit le défenseur des droits.
- Il reste des miettes sur le gilet pare-balles.
Vendredi
- L’envers du décor, l’est l’immaturité.
- Prendre conscience que l’environnement est un cheval de Troie.
- L’hiver est caduc.
- On ne fait même plus semblant d’être un monstre assoiffé d’ours.
- La terre se cache dans une panoplie aux mains caleuses.
- Il y a l’aube et l’enfance décousus.
- Sans arme et sans sarouel, l’ours préviens la nuit que l’ennemi sera sanguinaire.
- Si l’hiver avant un nom propre, ce serait Hiver.
Samedi
- Cette pluie orange qu’on aime, au cœur de l’enfantement.
- Il y a simplement trois nuits où coulent les ombres.
- Vendre quelques charmes et défenses malheureuses.
- Où l’on plante sa propre énergie en espérant qu’elle tienne.
- Où l’on ne parle pas parce qu’il est interdit de rire.
- Où les vitres sont blindées pour éviter le gris.
- Il aurait fallu laisser s’effondrer le pain sur les coquillettes de Dieu.
- L’erreur fond comme noisette au soleil.
Dimanche
- Les pirates ont phagocyté l’incroyable. Il est temps d’apprendre à retenir sa respiration.
- L’image des mages dresse le cancrelat sur ses pattes.
- Au fond de sa grotte, l’ours s’empierre.
- Les cheminées n’étouffent pas l’odeur du sacré.
- Même si dieu se prend un jour pour un ours, je ne le respecterai pas.
- On plonge dans l’âtre avec le chagrin d’un diable.
- Les folles échappées de l’ours n’en font pas pour autant un sorcier.
- La tempête est vague, si on lui laisse le temps de se moucher.
Lundi
- Si même l’erreur s’en prend aux chiens dans la rue, les pieds dériveront.
- Même si des pas de sommeil, des affrontements et un peu de miel.
- Et les taupes étaient elles-mêmes persuadées d’avaler le contraire.
- Pour ironiser sur l’avenir : il y a de grands choix.
- L’ironie, phase deux : l’ours, en dépit des discussions que nous eues, se relâche.
- La guerre des mondes n’aura pas lieu et c’est une mouche qui le dit.
- Où la question matérielle entre en compte, sur des critères incompatibles.
- Sur l’argent et la contradiction : le pouvoir de décupler une vie étrange.
Mardi
- Encore un lieu fin où le soleil se lève fatigué.
- Puisque les enfants sont couchés, on peut sortir les sorciers de leur placard.
- Si les éternelles larmes sont closes, on leur offrira une dénature.
- La franchise porte sur son dos des pots de miels verbes.
- Où l’on se souvient que l’enfermement s’effleure de façon romantique.
- Les dommages causés par l’ours inconséquent dévissent le court terme.
- Un dieu sucré se venge sur la myopie des araignées.
- Le mardi se range au placard avec les autres jours de la semaine et les sorciers.