Déploration sur la mort d’un rat hulotte
Avec une plume dans le ventre
Une marche vivant auprès des sourds
Sans cafard ni source
Harcèle les nymphes
Alors que les dieux sont partis, je tiens la chandelle par la racine. Au fond, les arbres se serrent et s’éparpillent en milliers de points blancs hachés par la tranche.
Les larves sans prunes
À la joie molle prétendent en lutte
Que l’angle mort sous les pattes
Harcèle les nymphes
Mais s’ils reviennent, l’odeur qu’ils suivront se reflétera sur le visage blanc et roux d’une algue flasque au fond d’une allumette.
L’aveugle vague liquide
Des longs cils lumineux
Se glissant en cheville
Harcèle les nymphes
Mais avant qu’ils ne partent, ils s’offriront une pomme au yeux gras qu’ils auront vitrifiée cent fois avant de s’effondrer sur le marbre d’une sotte cendrée.