En écoutant crier une montagne d’oiseaux bleus
Cachés dans un pneu
Démontés par une tente en peau froide et poussièreuse
Les joues enfoncées de rose d’un veau
Se plient dans un sourire avalé de cailloux
Même en reculant vers les hauts sables ronds
Mâchés en planant dans une chemise à dents de blé
Par un arbre sans fond
Un tango tombé dans mes gants
Aspire une lune pleine de trous
En couvrant de verre une feuille ébarbée de chien
Conté dans un arbre plié sur une clé
Dont les rides en peau de cire
Se croisent et se plombent
Le trou déguisé en singe bouchonné
S’allume dans un claquement de beurre
Hanté sans les dents