Plantes d’eau
Le prix des flaques mortes
Versées comme on respire les peaux
De désert
Imprime au sang des perles nues, vertes
Qui pénètrent en vagues rigides
La gorge rouillée du monde moite
Gonflé de glace effondrée
Autour de ses dents de cuivre
Il y a sur le doigt verrouillé qui montre
Au-dessus des rampants de verre
Les arbres peints
Des traces bavées en sortilèges
Des traces d’os et ça dedans
Quelques tâches de sève et sur le ventre
Les perles nues qui se bousculent
Et moi dedans